Bloléquin: le mort désigne ses meurtriers avant son inhumation

Une scène étrange s'est déroulée le 21 octobre 2023 dans un village de Bloléquin lors des funérailles de D. Vincent, un ancien directeur d'une école primaire privée à Abidjan, décédé d'une courte maladie et inhumé dans ce village. Après la veillée traditionnelle perturbée par une forte pluie, des jeunes du village ont été désignés pour porter le cercueil jusqu'au cimetière. Cependant, ils n'ont pas pu le faire, car le défunt les a incités à faire le tour du village pour identifier les personnes qu'il estimait responsables de sa mort.

Les parents du défunt, exaspérés par cette situation, ont décidé de faire porter le cercueil par ses collègues venus d'Abidjan. Pour apaiser les tensions, diverses activités que le défunt pratiquait de son vivant, telles que les arts martiaux, le football et la danse traditionnelle "panthère", ont été réalisées.

Malgré ces efforts, le défunt a refusé d'être transporté au cimetière sans révéler l'identité des personnes qu'il considérait comme responsables de sa mort. C'est ainsi que sa mère, K C, son oncle, K J, et son grand frère, P K, ont été accusés.

Face à la colère du cercueil, ces personnes ont pris la fuite et se sont cachées en pleine nature. C'est seulement à partir de ce moment que le défunt a pu être enterré, vers 17 h 15. Il laisse derrière lui une veuve et cinq enfants.